L’ADERA est fière d’être membre du réseau national des filiales de valorisation de la recherche : RENAFI.
Fortes de nombreuses années de partage d‘expériences au sein du Réseau C.U.R.I.E., quinze structures adossées aux plus grandes universités et écoles d’ingénieurs françaises ont décidé de faire valoir cette collaboration en tant que réseau national des filiales de valorisation de la recherche – RENAFI.
Avec pour dénominateur commun, la valorisation de la recherche publique, ces structures ont pour ambition de soutenir l’innovation de notre territoire et de développer les relations vertueuses entre la recherche publique et le monde socio-économique.
En quelques chiffres, RENAFI représente sur les 10 dernières années :
• Plus de 2 milliards d’euros d’activité, dont 115 millions d’euros sur le programme cadre européen Horizon 2020
• Près de 12 500 créations d’emplois
• Plus de 105 000 contrats montés et gérés par les différentes structures, avec des entreprises de toutes tailles
• 840 brevets actifs dont de nombreux concédés en licence dans les entreprises
• Et plus d’une centaine de participations dans différentes start-up
C’est durant Seanergy que Cohabys a pu présenter cette semaine sa nouvelle offre de service via le groupement d’entreprises PIXSEA.
Seanergy est un évènement de référence sur le thème des énergies renouvelables marines. Ce salon annuel rassemble environ 200 exposants et plus de 3000 acteurs internationaux du secteur (politiques, donneurs d’ordre, experts technologiques, ONG, chercheurs, investisseurs et sous-traitants). C’est la ville de Nantes qui a accueilli cette année le stand de la Nouvelle-Aquitaine, notamment représentée par la Cellule Cohabys qui participe à l’événement depuis ses débuts.
Ce fut l’occasion pour Cohabys de retrouver partenaires et clients après cette longue période de crise sanitaire, en plus de présenter PIXSEA.
PIXSEA c’est l’association de trois sociétés complémentaires : L’AVION JAUNE (spécialiste de l’imagerie/cartographie aérienne); WIPSEA (experte en traitement d’image et développement d’algorithme d’identification pour la faune marine), et COHABYS (spécialiste de l’écologie marine et de l’analyse spatiale).
Cette complémentarité d’expertises permet de proposer une offre de suivis aériens digitaux pour le recensement de la grande faune (oiseaux, mammifères, tortues, grands poissons, pélagiques, etc.) et des activités humaines (pêche, trafic, macrodéchets, pollution, etc.) dans le cadre des suivis de parcs éoliens offshore ou d’aires marines protégées.
La 10ème Journée Paul Vieille a eu lieu au Centre Condorcet Bordeaux-Pessac ce Mardi 12 octobre 2021.
La pyrotechnie spatiale « De la fusée Véronique à Ariane 6 »
L’Association Française de Pyrotechnie a décidé de consacrer sa 10ème Journée Paul Vieille, à la pyrotechnie spatiale. La pyrotechnie, au sens large, couvre les technologies de la propulsion à propergol solide jusqu’aux dispositifs pyrotechniques en passant par les matériaux énergétiques.
La propulsion solide est utilisée de nos jours dans les systèmes lanceurs (propulsion principale de petits lanceurs ou d’appoint – boosters – pour les gros lanceurs). Les dispositifs pyrotechniques se retrouvent dans de nombreuses missions sur les lanceurs et satellites.
L’évènement retracera les principales évolutions technologiques des années 1950 à nos jours à quelques mois du 1er lancement d’Ariane 6. La journée se terminera par une réflexion sur l’avenir de la pyrotechnie spatiale au moment où on parle de plus en plus de lanceurs réutilisables et sur les conséquences en matière de compétences.
L’organisation de la journée a été confiée à l’ADERA. La Journée Paul Vieille a eu lieu en présentiel au Centre Condorcet, 162 av. Albert Schweitzer, 33600 Pessac et a également été retransmise en ligne.
L’ONG IFAW (Fonds international pour la protection des animaux, organisation mondiale à but non lucratif qui aide les animaux et les hommes à cohabiter harmonieusement) a proposé un film documentaire SONIC SEA qui suscite à chacune de ses diffusions de nombreuses questions. Afin d’y répondre, et pour faire suite au guide sur le bruit sous marin publié par le Ministère de la Transition Ecologique sorti l’été dernier, un collectif d’expert a développé une foire aux questions autour de la question de l’impact du bruit sous marin sur la faune marine. Ce projet a été initié par RespectOcean (Réseau d’acteurs engagés pour un développement économique durable en faveur de l’océan) et IFAW.
Ludivine Martinez, Responsable de Cohabys et partie prenante du collectif d’experts (animé par le Ministère de la Transition Ecologique et le Ministère de la Mer) autour de la thématique du bruit sous-marin, nous en parle : « D’une manière générale, ces initiatives montrent la réelle prise de conscience autour de la pollution sonore sous marine mais soulèvent également des questions scientifiques et réglementaires pour améliorer sa prise en compte à une échelle adaptée. »
Quelques exemples très intéressants de question-réponse :
Il existe des sanctions du côté de la pollution (hydrocarbures) en mer, existe-t-il des sanctions pour la pollution sonore ?
Il existe des sanctions aux Etats-Unis, au Canada. Des sanctions devraient arriver en France, dans l’Union européenne (UE). Côté navires, il n’y a pas de sanction, simplement des lignes directrices non contraignantes de l’Organisation Maritime Internationale (OMI) pour les constructeurs et les armateurs. Pour cela, il faudrait définir des seuils par type de navire et surtout avoir les moyens de contrôler ces seuils. Or, il existe plusieurs obstacles réglementaires et environnementaux :
• il existe des systèmes bruyants d’éloignement des animaux qui équipent notamment les navires
de pêche;
• de récentes études démontrent que la réduction de la vitesse peut “dans certains cas” être synonyme d’augmentation de la cavitation et donc du bruit.
Ces deux exemples d’obstacles montrent que l’élaboration d’une règle contraignante et sanctionnée par l’OMI demeure très complexe.
En Méditerranée, les jet skis ont créé de gros problèmes de bruit l’été en 2020. Les gens comprendront facilement si une campagne de sensibilisation est lancée l’été ! Il y a deux points sur les jet skis : la vitesse et le bruit.
• Pour la vitesse, cela met déjà en danger le pilote lui même. C’est déjà un début pour réfléchir à des régulations possibles (comme cela a été fait sur les trottinettes électriques à Paris par exemple).
• Pour le bruit, il faut noter que le bruit aérien est plus important que le bruit sous-marin.
• Il y a un troisième point, ce sont les bulles générées dans le sillage qui sont une pression supplémentaire sur le vivant marin.
La population de grand dauphin est impactée par ces activités.
Des programmes sont en cours à l’Université de Toulon pour en (re)démontrer l’impact.
Objectif : mener à bien les travaux de recherche de sa cellule CDTA
Code ROME H1206 – Management et ingénierie études, recherche et développement industriel
DESCRIPTION DU POSTE
Secteur d’activité
Etude des micropolluants organiques de l’environnement.
Mission
L’assistant(te) ingénieur sera chargé(e) de la mise en œuvre des développements analytiques et des méthodologies analytiques pour le dosage ultra-trace de contaminants organiques présents dans des matrices environnementales, de la préparation des échantillons à l’analyse et au rendu de résultats dans le cadre de différents programmes de recherche liés à l’étude de la pollution organique environnementale.
Les principales activités seront :
– Extraction des contaminants dans des matrices liquides et solides
– Analyses qualitatives et quantitatives par couplages GC/MS/MS ou HRMS et LC/MS/MS ou HRMS
– Mise en forme des résultats obtenus et rédaction des rapports d’analyse
– Mise en œuvre de missions de terrain
CONTRAT
Type de contrat
CDD 12 mois
Temps complet
Statut non cadre
Rémunération
Selon profil et expérience : 1650-1850€ bruts/mois
Mutuelle et prévoyance
Lieu de travail
Poste basé à Laboratoire EPOC – Université de Bordeaux – 351, cours de la Libération – 33405 TALENCE
PROFIL
Diplômes et connaissances
BAC+ 3 à Bac+5 en chimie analytique ou chimie de l’environnement.
Vous maîtrisez et appliquez les connaissances théoriques dans les domaines de la chimie analytique et chimie de l’environnement.
Vous maîtrisez et appliquez les techniques de Chromatographie en phase Gazeuse couplée à la Spectrométrie de Masse (GC/MS) et de Chromatographie en phase Liquide couplée à la Spectrométrie de Masse (LC/MS).
Vous maîtrisez et appliquez les techniques de préparation des échantillons : extraction, concentration, purification (Micro-ondes, SPE, SPME, SBSE…).
Vous connaissez les exigences qualité et réglementaires des Bonnes Pratiques de Laboratoire (BPL) et vous avez des compétences organisationnelles et analytiques.
Expérience
Une formation (minimum bac+5) et une expérience de niveau scientifique dans le domaine environnemental et plus particulièrement eau et littoral.
La connaissance et la pratique de gestion de systèmes de données complexes. La connaissance de modèles prédictifs océanographiques serait un plus.
Des compétences en SIG et en gestion de base de données, et en analyse des données (statistiques, mathématiques).
Langues
Français
Qualités Requises
Vous êtes reconnu pour votre rigueur, votre sens de l’organisation et votre capacité de synthèse
Vous êtes proactif et vous avez l’esprit d’analyse
Vous êtes autonome, dynamique, et vous avez l’esprit d’équipe
Poste à pourvoir en septembre 2021 Réponse souhaitée (CV + lettre de motivation) à helene.budzinski@u-bordeaux.fr au plus tard le 15/06/2021
L’ADERA est une filiale des établissements d’enseignement supérieur de Nouvelle Aquitaine qui accompagne des activités de recherche partenariale et de transfert technologique en lien avec le tissu industriel. Le transfert de technologie est un dispositif original en Nouvelle-Aquitaine organisé à travers les cellules de transfert de technologie. Chacune des cellules est adossée au laboratoire de recherche académique dont elle est issue et constitue un département de I’ADERA. Le CDTA est une cellule de transfert adossée à l’équipe de Physico et Toxico Chimie de l’environnement (LPTC) de l’UMR EPOC (Environnements et Paléoenvironnements Océaniques et Continentaux – UMR 5805, Université de Bordeaux/CNRS). Elle propose des prestations de service, d’étude et d’expertise dans les domaines de l’analyse des contaminants organiques de l’environnement à l’échelle de traces et d’ultra-traces et de l’étude de leur éco dynamique et de leur impact sur les organismes.
Le 29 mars dernier, un audit de suivi de notre certification ISO 9001:2015 (valide jusqu’au 29 mai 2022), a recommandé le maintien de notre certification. La synthèse de l’audit a mentionné un système de management adapté aux besoins de l’organisme et promu par une Direction engagée. La cohérence entre politique, risques, opportunités, objectifs et cibles a été observée. Le prochain audit sera un audit de renouvellement pour un nouveau cycle de trois ans. L’ensemble des exigences et des processus sera alors audité.
Si 2020 fut une année inédite, parmi les bonnes nouvelles on peut souligner un un nombre record de formations en biotechnologies.
L’ ADN des formations professionnelles estampillées ENSTBB, c’est avant tout les interactions humaines, les partages d’expérience en petit comité, la convivialité. Il a donc fallu s’adapter en ces temps de confinement et de télétravail. Toute l’agilité et le savoir-faire pédagogique de l’équipe ont été challengés.
Le principal écueil du format à distance étant le décrochage, chaque formation a été repensée, le rythme et la durée adaptés, les activités et les outils pédagogiques encore davantage diversifiés.
Quand cela a été possible, les formations continues en présentiel ont été maintenues, notamment les sessions pratiques en laboratoire sur les bioprocédés, dans le respect le plus strict des consignes sanitaires.
Pari gagné donc pour ENSTBB Formation Continue, qui n’aura pas pu célébrer comme elle l’aurait souhaité ses 10 ans d’existence en 2020, mais qui a été heureuse d’avoir répondu présente pour partager et transmettre sa passion des biotechs !
« Votre énergie est parfaite, la qualité des supports pédagogiques est excellente, session interactive malgré le distanciel !»
« Malgré la forme en distanciel, la formation était vivante et participative. »
« Très bien adapté à la visioconférence. Agréablement surpris. Le petit nombre de participants favorise aussi peut-être un échange et une écoute plus faciles et personnalisés. »
Établi au sein de l’UPPA depuis 2006, CHLOE (Computational Hydrocarbon Laboratory for Optimized Energy Efficiency) s’est particulièrement distingué par l’évaluation de mécanismes d’amélioration de la récupération des hydrocarbures y compris par l’utilisation du chauffage électromagnétique.
La mission de ce laboratoire est d’améliorer sensiblement la compréhension du stockage géologique du CO2, d’étudier les mécanismes et processus innovants de récupération du pétrole et de développer des modèles à mettre en œuvre dans les simulateurs de réservoir à travers.
CHLOE vient de reconduire sa convention, liant l’UPPA, l’ADERA et TOTAL pour une durée de trois ans, sur la période 2021 – 2023.
Cette nouvelle convention confirme les 3 axes d’activités que sont :
La simulation du stockage géologique du CO2,
La simulation numérique des écoulements polyphasiques, à l’échelle du pore, en provenance d’images du réseau poreux obtenues par micro-tomographie
Le développement et l’évaluation de codes de simulation à destination de l’industrie pétrolière.
